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La chirurgie du nez ou « rhinoplastie »

Trop long, trop court, retroussé, cassé ou bossu… le nez est en plein milieu du visage et en détermine souvent le caractère ! Mais le nez est aussi l’une des sources principales de complexes physiques dès l’adolescence. La preuve : pour les jeunes femmes de 17 à 35 ans, sa modification constitue l’une des opérations esthétiques les plus demandées !








La chirurgie du nez ou « rhinoplastie » est pratiquée, chaque année en France, sur près de 15 000 patients ! Malheureusement, 20% d’entre eux ne sont finalement pas satisfaits du résultat et de leur nouveau visage ! Alors, prudence et réflexion avant de changer de nez !



1- Une opération qui se voit comme un nez au milieu de la figure !

Si votre nez ne vous plait pas, vous devez vous poser le B.A BA des questions qui s’imposent avant une chirurgie esthétique. Mon complexe est-il vraiment justifié ? Que dit mon entourage ? Ne suis-je pas un peu fragile ces temps-ci ? En quoi cela va vraiment changer ma perception de moi-même? Mon désir est-il à ce point fort que je veux prendre les risques d’une opération chirurgicale ? Pour vous aider, voici quelques précisions sur la rhinoplastie :



Corriger un nez disgracieux qui fait souffrir…


Le but de l’opération est bien sûr de remodeler un nez pour en effacer les défauts et reconstruire un profil plus harmonieux ou restaurer une fonction respiratoire normale. Dans le premier cas on parle de rhinoplastie correctrice, dans le second cas de rhinoplastie fonctionnelle. C’est le premier cas de figure qui nous intéresse !


La chirurgie du nez peut corriger des défauts de tout ordre :

- congénital (vous avez hérité du nez de vos parents !)

- accidentel, dû à un traumatisme (vous vous êtes cassé le nez)

- inhérents à votre processus naturel de vieillissement.


Les cas où la rhinoplastie est recommandée : diminution de la taille du nez, reconstruction d’un nez plat, modification de la pointe du nez, reconstruction de parties et de fonctions endommagées.


Attention ! Sachez qu’une opération visant à « effacer » une bosse va souvent de pair avec la chirurgie du menton. Pour cette double opération, on parle alors de « profiloplastie ».



Tant de facteurs jouent sur la réussite de l’opération et l’harmonie finale du visage !


Il mobilise des facteurs psychologiques essentiels : le dialogue entre le patient et le chirurgien est fondamental pour savoir si l’opération est vraiment nécessaire ou si le nez est un souffre-douleur pour les soucis passagers de la vie ! Le visage peut être considérablement modifié par la forme nouvelle du nez ! Etes-vous vraiment prête à avoir une nouvelle tête ?


Le résultat de l’opération dépend également de :

- la structure des os et du cartilage,

- la forme du visage

- la finesse de la peau

- le caractère et la personnalité

- le sexe

- l'âge et l'identité ethnique.


Un nez ne se choisit par sur catalogue !

Le travail de simulation visuelle avec votre chirurgien déterminera les pistes d’opération qui répondent à vos souhaits. Mais l’intervention ne peut aboutir à une superposition parfaite entre l’image simulée et la réalité ! C’est un risque à prendre et qui nécessite une confiance sûre dans votre chirurgien !



A quel âge se lancer ?


La majorité des patientes pour cette opération ont entre 17 et 35 ans. En fait, il faut attendre la fin de la puberté afin que la croissance nasale soit terminée et que le résultat puisse être définitif. Entre 30 et 50 ans, l’opération du nez sert le plus souvent à obtenir un effet de rajeunissement.

Les suites opératoires durent de 7 à 10 jours. Après l’opération, des mèches et des pansements, soit sous forme de stéristrips soit d’une petite plaque plastifiée ou plâtrée, sont alors posés sur le nez. Le but : aider la peau à se réadapter à la nouvelle forme du nez. Le plâtre du nez est posé pour 8 à 10 jours. En cas de chirurgie des cloisons nasales, le patient doit porter une petite attelle endo-nasale.



2- Comment les chirurgiens modifient-ils un nez ?

Le principe de l’opération est simple : le chirurgien remodèle l’os et le cartilage à partir de petites incisions dissimulées dans les narines. Après, ce sera à la peau de mettre en œuvre ses qualités d’élasticité pour s’adapter à la nouvelle forme du nez ! Mais beaucoup de questions et de travail sont nécessaires avant de se lancer pour avoir un résultat optimal ou pour être sûre de vouloir modifier son visage ! Le modèle de nez proposé doit être personnalisé et travaillé « sur mesure » en fonction des traits de l’individu. Un nez, ce n’est pas comme une coiffure, il ne se choisit pas sur catalogue !


 Il demande une grande préparation pré-opératoire !


L’entretien

La patiente devra expliquer précisément son complexe et ses attentes liées à une nouvelle forme de nez. Le chirurgien devra évaluer s’il s’agit d’un désir solide et motivé ou si la patiente risque de mal vivre en fait cette opération et l’acquisition d’un nouveau visage. Cette opération est délicate sur le plan psychologique car le visage est un fondement essentiel de l’identité et de l’image d’un individu !


La simulation virtuelle pour fixer l’objectif et choisir un nouveau visage

Le chirurgien réalise une étude attentive de la pyramide nasale et de ses rapports avec le reste du visage. Un nouveau nez conduit à modifier toutes les proportions ! Le menton, la forme de la lèvre et même le regard peuvent changer simplement par la modification du nez ! Les photographies et le « morphing informatique » permettront de constituer le projet de l’opération en fonction des attentes et des désirs de la patiente.


Le bilan pré-opératoire

Avant de commencer l’aventure, mieux vaut vérifier que le nez peut être effectivement opéré ! Un examen endo-nasal est réalisé pour vérifier que le nez est en parfait état. Suit ensuite le bilan habituel avec l’anesthésiste 48 heures avant l’intervention. Habituellement, l’opération se réalise sous anesthésie générale.

A bannir les jours précédant la chirurgie : l’aspirine (10 jours avant), la nourriture et la boisson (durant les 6 heures précédant l’opération).



C’est parti pour l’opération ! Que font-ils à votre nez ?


L’hospitalisation se pratique en mode « ambulatoire ». C’est à dire que vous entrez et sortez de l’hôpital le même jour ! Même en cas d’hospitalisation prolongée, la durée reste très courte : une nuit de veille au maximum. Ce dernier cas concerne surtout une chirurgie des cloisons du nez. L’opération en elle-même dure 1h30 environ.


Etape 1 : on incise et on dissèque!

Les incisions sont le plus souvent « internes » et généralement dissimulées dans les narines ou sous la lèvre supérieure. En partant de ces incisions, le chirurgien décolle la peau et les muqueuses pour isoler et travailler la charpente osseuse et le cartilage.


Etape 2 : on rectifie !

Au chirurgien de choisir la technique optimale pour chaque cas particulier ! Tout – ou presque - est possible : raccourcir un nez trop long, affiner un nez trop large, redresser une pointe, enlever une bosse, redresser les cloisons pour mieux respirer,… Le chirurgien peut même utiliser des greffons de cartilage pour combler les creux ou pour soutenir une partie du nez. Une fois le travail de remodelage effectué, il suture alors les incisions à l’aide de fils résorbables.

Les suites opératoires durent de 7 à 10 jours. Après l’opération, des mèches et des pansements, soit sous forme de stéristrips soit d’une petite plaque plastifiée ou plâtrée, sont alors posés sur le nez. Le but : aider la peau à se réadapter à la nouvelle forme du nez. Le plâtre du nez est posé pour 8 à 10 jours. En cas de chirurgie des cloisons nasales, le patient doit porter une petite attelle endo-nasale.

3- Pour quels résultats et quels risques ?

La rhinoplastie donne en général d’excellents résultats. Pourtant, une opération qui modifie autant un visage ne peut s’envisager qu’avec beaucoup de prudence si les motifs sont purement esthétiques ! La preuve en chiffres : 20% des patients opérés du nez ne sont pas satisfaits de leur nouveau nez.. Car l’opération du nez modifie les proportions du visage et son harmonie d’ensemble. En général, c’est pour le mieux mais c’est risqué ! Analysez donc bien votre désir avant de vous lancer !


Quand les résultats commencent à apparaître…

Votre activité sociale et professionnelle peut être perturbée pendant un certain temps compte tenue de l’apparition normale d’ecchymoses (même au niveau des paupières et des joues !) et du port du pansement externe. Les fils qui ont servi à fermer les points de suture se résorbent d’eux-mêmes.

Le nez reste délicat pendant un mois. Ménagez-le ! Pas de coups impromptus, pas de sport intense et ne vous mouchez pas violemment !

Si le pansement externe est enlevé au bout de 7 ou 8 jours et que votre nouveau nez commence à prendre forme, ne vous fiez pas encore à ce résultat car il évoluera encore pendant trois mois ! Un œdème sur le dos du nez peut, lui, persister quelques semaines mais c’est tout à fait normal. Si l’opération a visé à modifier la pointe du nez par exemple, la forme définitive du nez peut même se faire attendre jusqu’à 6 mois après l’opération ! Patience donc !


La rhinoplastie secondaire si votre nouveau nez ne vous plait pas ou pose problème

Au bout d’un an, votre joli et nouveau nez est définitif ! S’il ne vous convient vraiment pas, vous pouvez envisager une « rhinoplastie secondaire » pour faire des retouches. 10% des patientes y ont recours pour parfaire la forme de leur nez ou pour corriger une complication apparue après l’opération. En rhinoplastie secondaire, les chirurgiens font appel à des techniques de pointe : utilisation de greffons osseux ou cartilagineux pour remodeler le nez. Il faut attendre au minimum 12 mois pour y recourir après la première opération. Mais sachez que le résultat est généralement moins satisfaisant pour un nez retouché que pour un nez réussi dès la première opération !

Malgré tout, de minuscules retouches sous anesthésie locale sont envisageables dès 6 mois.


Complications possibles de la rhinoplastie

Les risques liés à tout acte chirurgical :
Accidents anesthésiques, infections, problèmes de cicatrisation, hématomes

Rares mais possibles, les complications liées à la rhinoplastie :
- Tout de suite après l’opération, des saignements. Les saignements abondants sont évidemment rares de même que les possibles infections ou problèmes cutanés.
- Dans les semaines après l’opération : cicatrisation externe inesthétique, mauvaise adaptation de la peau (plis, fibrose…)
- Résultat final insatisfaisant : difficultés respiratoires, asymétrie des narines ou de la pointe du nez, nez déviant, cicatrices inesthétiques.

Le coût moyen de l’opération ? Il faut compter 3000 euros en moyenne. Une prise en charge partielle de l’assurance maladie est possible dans la mesure où l’opération n’est pas faite pour des raisons uniquement esthétiques mais surtout médicales : suite à une fracture du nez, déviation nasale… Dans ce cas un arrêt maladie vous est délivré en sortant de l’opération.



 

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